mercredi 22 avril 2015

Lundi 13 avril 2015





Lundi 13 avril dernier, Nicolas Rouxel Chaurey accueillait les deux classes de CM de l’école de Vert-le-Grand pour une visite de son exposition « Hors temps ».

Bien sûr, j'étais là aussi pour les recevoir et les accompagner tout au long de l'après-midi, un peu sceptique toutefois quant à l'obligation qui m'est faite de mettre en valeur les actions culturelles de la médiathèque auprès du jeune public et ce, qui plus est, sur mon jour de congé.
Je m’apprêtais donc à visiter à la hâte  l’exposition, derrière des élèves passant d’une photographie à l’autre, d’une installation à l’autre, avec un artiste sur nos talons nous distillant un discours abscons sur l’art contemporain…

Mais que Nicolas me pardonne, c'était compter sans son sens de la pédagogie et son plaisir à partager sa passion ; c’était compter sans la curiosité des élèves et l’intérêt des enseignants.

Dans un premier temps, les enfants ont déambulé dans l’exposition, étonnés par les photos, « jolies mais floues » ont dit certains spontanément, « comme des tableaux » ont fait remarqué  d’autres, déconcertés par les installations, d’étranges productions faites de rouleaux et de liasses de papiers, de chaussures également, exposés à tous vents et qui ont pourri ou résisté aux intempéries. 
 
Ces installations précaires de papier pétrifié ont suscité beaucoup de questions. Et un dialogue vif et fertile s’est vite instauré entre les enfants et l’artiste : qu’est-ce que l’art ? Que veut dire la couleur et la lumière pour chacun de nous ? Quel est notre rapport à la guerre ? Et au monde ? Des questions complexes auxquelles Nicolas a répondu avec simplicité en parlant de son parcours et de sa pratique artistique et revisitant l’exposition avec eux pour qu’ils affûtent leurs jeunes regards.

Nicolas, merci.




 *

Un mardi froid et gris du mois de février, alors que Jacques-François, Nicolas, Bernadette et moi étions réunis à la médiathèque pour travailler sur la future exposition "Hors temps", Nicolas a subitement extrait de ses cartons des objets extraordinaires : journal intime, carnets, agendas. Ce fut un instant rare et précieux. En voici quelques images :




Ses installations éparses, faites de rien, de papier journal et de ficelles, suspendues dans les arbres ou accrochées à des piquets, en ville ou en montagne, sont des installations singulières et fascinantes. Vous aurez un aperçu de l’univers de cet artiste hors-normes au travers de cette vidéo : 



E. Roederer 1999-2009 par maison_d_ecriture

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